Contexte territorial géographique
La Communauté de Communes de la région de Bar sur Aube (CCRBA) rassemble 27 communes (10 744 hab, INSEE 2020) autour de la ville de Bar-sur-Aube, chef lieu du canton de Bar-sur-Aube, située dans le Département de l’Aube et dans la région Grand-Est (ancienne région Champagne Ardennes).
Bar-sur-Aube est le pôle urbain présent sur le territoire. Il rayonne au nord de la côte des Bars mais étend son aire d’influence de Soulaines d’huys à Ville-sous-la-Ferté sur un axe Nord-Sud et de Vendeuvre-sur-Barse à l’ouest de la Haute-Marne sur un axe Est-Ouest. Son noyau identitaire est marqué par sa forte spécificité viticole. Cette cohésion s’affirme également à travers la Communauté de Communes de Bar-sur-Aube et les acteurs politiques qui y gravitent.
Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) de la haute cote des Bars est spécifié par l’approche importante de la viticulture mais également par des massifs boisés.
Sur les 27 communes, 23 dont Bar-sur-Aube qui est encore une commune industrielle sont concernées par la culture de la vigne. Les 4 autres communes que sont Bayel, Longchamp-sur-Aujon, Ville-sous-La-Ferté et Juvancourt sont d’anciennes communes industrielles.
Une part de 65 % (6921 hab) de la population vit sur 24 % du territoire. Cela comprend Bar-sur-Aube et les 4 anciennes communes industrielles de la vallée de l’Aube. (8372 ha / 35226ha au total).

les infrastructures de desserte du territoire de la CCRBA et la rivière Aube
Bar-sur-Aube, chef lieu de canton et de l’arrondissement est située à 54 kilomètres à l’Est de l’agglomération troyenne (1 heure de trajet) et à 40 kilomètres de Chaumont (40 minutes de trajet).
Aujourd’hui la CCRBA rassemble le nord de l’espace viticole de la « côte des Bars ». Il est limitrophe avec le canton d’Essoyes, trait d’union avec les cantons de Bar-sur-Seine, Mussy-sur-Seine et les Riceys, également viticoles. Ces 5 cantons forment un lieu géographique appelé le « Barrois ».
La vallée de la rivière « Aube » coupe le canton en deux dans le sens Sud-Est, Nord-Ouest.
L’autoroute A5 passe au Sud du canton. L’échangeur de Ville-sous-la-Ferté semble cependant trop éloigné du chef lieu de canton, Bar-sur-Aube, pour créer une véritable dynamique.
Quatre axes routiers structurent le canton :
- la RD 396 (axe Nord-Ouest-Sud-Est) permet l’accès à l’autoroute A5 et à la Côte d’Or via la Haute Marne,
- la RD 619 (ex RN 19) qui est l’axe Troyes Chaumont (axe Ouest-Est),
- la RD 4 qui relie Bar-sur-Seine à Bar-sur-Aube,
- la RD 384 qui relie Bar-sur-Aube à Saint-Dizier par Soulaines Dhuys.
La ligne SNCF Paris-Bâle dessert la gare de Bar-sur-Aube.
Un aérodrome pour des petits avions se trouve au sud sur le finage de la commune de Juvancourt.
Contexte démographique
Les données les plus récentes du recensement de la population confirment les évolutions estimées à partir du dernier recensement. Une forte baisse démographique enregistrée à Bar- sur-Aube, ce qui a une incidence importante sur la courbe démographique de l’EPCI.
Les données les plus récentes du recensement de la population confirment les évolutions estimées à partir du dernier recensement. Une baisse importante démographique enregistrée à Bar-sur-Aube, mais également sur quasiment l’ensemble des communes de l’EPCI.
On observe que le territoire sur sa frange départementale avec le département de la Haute-Marne se « Haut-Marnise » justement, en termes de déclin démographique et économique. Roger Brunet, géographe, observait dans son ouvrage écrit en 2004 « le développement des territoires, formes, lois, aménagement » qu’en France, la plupart des limites départementales étaient des lieux d’affaiblissement du peuplement, une conséquence du phénomène de métropolisation : processus de concentration de populations, d’activités, de valeur dans des villes de « grande taille » : la ville de Troyes pour le département de l’Aube.
Un déclin démographique continu


La communauté de communes de la région de Bar-sur-Aube a vu sa population baisser de 1871 habitants au cours de la période 2007 / 2020, ce qui représente une baisse d’environ -15 %. Dans le même temps le département de l’Aube enregistrait une augmentation de 8,5 % de sa population (345779 hab→ 375217 hab).
L’évolution de -32 % à Ville-sous-la-Ferté est à relativiser car un nombre important est du à la population carcérale qui comptait parmi les habitants de cette commune (le centre pénitentiaire est fermé aujourd’hui).

Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d’une période.
En général, le nombre de naissances est supérieur à celui des décès, on parle alors d’accroissement naturel. Lorsque le nombre de décès est supérieur à celui des naissances, on parle d’accroissement négatif. Ce qui est le cas du solde naturel en CCRBA notamment au cours de la période 2014-2020.
Une dynamique de vieillissement de la population

La part des personnes âgées de 75 ans et plus est en constante augmentation. 50,6 % des ces habitants vivent seuls à leur domicile (493 personnes en 2020).


L’indicateur de jeunesse est le rapport entre la population âgée de moins de 20 ans et celle des 60 ans et plus. On constate donc 55 jeunes pour 100 personnes dont l’âge est supérieur à 60 ans.
Cet indice de jeunesse est de 88 pour le département de l’Aube et de 86 pour la région Grand-Est.
On peut noter par curiosité que le département de la Creuse enregistre l’indicateur de jeunesse le plus faible de « l’hexagone » avec un un indice de 46 alors que celui de la Seine et Marne est de 136.
Logement

La part des logements utilisés que ponctuellement (résidences secondaires) et la part des logements inoccupés (logements vacants) représentent 20,6 % du parc de logements
Le parc de logements est constitué de 75 % de maisons et de 25 % d’appartements.

La part des logements inoccupés progresse depuis l’année 1990 pour atteindre le chiffre de 14,1 % du parc de logements. Cette augmentation constante ne semble pas prendre le chemin d’un infléchissement dans les années à venir.

Une résidence principale au sens de l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) est un logement occupé de façon habituelle et à titre principal par une ou plusieurs personnes qui constitue un ménage. La part des propriétaires occupants représentent environ 61 % et celle du locatif social 23 %.
Le locatif privé secteur libre affiche 17 % du nombre des résidences principales

Le parc de logements du territoire se caractérise plutôt par son ancienneté : 83 % du parc des résidences principales a été construit avant 1990 dont 36,5 % avant 1945 et 46,5 % entre 1946 et 1990.
Laisser un commentaire